top of page

IOYE ONE

Une lumière dans nos cités insomniaques.

Ce qui frappe avant tout dans la peinture de Ioye One (de son vrai nom Iorgos Pavlopoulos), c’est la tension qui existe entre ses contours acérés et ses couleurs qui s’évaporent, ce paradoxe trompeur entre percussion et harmonie.

Alors on essaye d’en savoir plus, et on remonte le temps pour se retrouver à la fin des années 80 en banlieue parisienne, quand Iorgos découvre le mouvement graffiti, puis à l’école d’Arts appliqués Boulle, en section ébénisterie / marqueterie. Et ensuite à Athènes, où il laisse une œuvre urbaine qui inspirera toute une génération de graffeurs. On se dit alors que la cohérence de son œuvre vient peut-être de la précision de son geste, celui qui dose les contrastes, affûte le fil de ses lignes et lui permet de canaliser sans l’assagir l’énergie presque électrique qui traverse ses toiles.

Aujourd’hui, ses œuvres, et en particulier "Take off on the banks", sont une parfaite synthèse de ses expériences passées; sa force calligraphique se retrouve dans les lettres tapies dans l’ombre et dans les éclats métalliques, double écho à l’explosion de ses couleurs fluorescentes. Que nous apporte un artiste grâce à ses œuvres ? Mystère. Mais pour Ioye One, une réponse s’impose au moins : un refuge de lumière contre nos insomnies urbaines.

Crédit Photo: Philippe Dinh.

bottom of page